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  • : SHAMWENDO ASSO. VOTRE ESPACE D'INFORMATION
  • : Espace de communication et d'information de l'association pour le développement de Domoni Badjini.
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NARI TSEHE MBAPVI

Harimwa mahadisi ya pvira ye makati yahale:


Ndezahe mayele ya nazi
 

Pvwakaya mdru yakana mdjeni, napvala ye mwinyiledaho yehwandza mayele ya nazi. halafu hambiya ye mdrumshe wahahe yapihe mayele yamadji yahe mdjeni namayele yanazi yahahe. Yeka yayivu yapvahuwe hamwidja yatriye harumwa shanu yidzima yamkayizize wuwupande wahe ya nazi, wowupande wahe ya madji yakazize ye mdjeni. Wola mdrumshe hapiha hapvahuwa amma hadiwaza hafanyaye kinyume, halafu wola mbaba mwigni ledaho nemdjeni wandisa hula hendo tanabahi hahundru ngulo yeyamadji. Ah! wowakati wula hambiya yemdjeni hukaya yepvanu hudjuwa hukaya yeduniya yohama yiduwara yedo zunguliya hama ndapvo nizungusawo yeshanu shinu ? halafu hashizungusa haparisa yeya ye mayili ya nazi. Pvahe wola mdjeni hali hahundru katsi sawa. Pvahe hamba hu kaya yizo kweli amma pvaho wutsi diwaze hukaya harimwa yeduniya wowa nadamu wabihagni habihagniha hama ndapvonibihagnawo yeshahula shinu. Hashi bihanya, wowa kati wula ngwalawo sawa.

Harumwa ye hadisi yinou ye mhodari ndo?

yihudumlwa na hu pangwa ni

 

ASSADILLAH MZEBOINA.

 

Ndomwaha pvwhadja zibiriti handani komori.


Hawusiku mwana wusiku pvwakaya mdru harumwa mdji mdzima wa Komori. Hayishiya womdjo wahe zibiriti hapviri hasihi wundroni (Moroni) hende hahulu yibiriti haredjeyi homdjini hawo.Hashikusudiya homsirini yako huswaliya. Hayizo, hawonisa wala wandru wa msihiri ye namna yahupatsa shila yibiriti. Halafu, wola mdru ya dhwaminishiwa womsihiri na shila yibiriti hadja pvo asubuhi ya wonihe wo msirini. Harengue shila yibiriti yili ya shipatse, kashi djakiri sha patsa. Hasana nisho harumwa ye miri piya shila yibiriti kashidadja kiri sha patsa. Hende hawundjiliya wala wandru wa msihiri hawambiya  hukaya shila yibiriti kashitsu woniha hindru. Mdzima harumwa wo hadjuwa pvala hamba hukaya asha! she yibiriti yisho ngisho shema halisi, ngashipatsawo ndro,

ba mimi tsilawuza ye miri yiyo piya tsirudi tsiyitriya pvapvo.no yipatsa piya.

Halafu yapvo ye miri ya zibiriti nguiyo mema piya.

 

Assadillah Mzeboina.


 

Wa somadji wa tukufu. Lewo ngari ndjiyawo mbapvi harumwa ze hadisi za MBAYE TRAMBWE. Dadissi mbili : NDUDJU na UTSENDE MALE

 

« NDUDJU » :

Ye Ndudju hwamba yewu hupvo tsi fumbu, ye hwamba maludja tsinde ya hura wewu, ye hwamba ma pvasi kadja hurandiya bamba, nge ngalidjo hupvwa santsa lihumidze, watsohozi wadzube wa livube.

 

« UTSENDE MALE » :

Wutsendo zina Mindradu bo Simama, wutsende le bora la Male lu shawishi, hudjo rwara wurango hureleha, yewe hudja ha mandza na magunguno ? hawu we wutsaha ngalawa ya vumba yu pvahiza ? Mwana Mbangwa ye wuzina Ndrude na Hantsindzi hawu shezani mdji wa wususuni.


Assadillah  Mzeboina

« RA SANGAZA YALI » :

Hayi masikini sangaza m’Hantsindzi miro, rayili hayi zinu kazidja nihundra. Na ndami mdru tsili mhundana, tsili mhundadji tsili mbasi. Mbasi ze lolwa tsina hadja nizo, Lewo motro wa pewu yatsambwa haniwono ne la nkofu.


Assadillah Mzeboina.


 

Recherche

LES ILES COMORES

L’archipel des Comores appelé également « îles aux parfums ou îles de la lune » est situé au Nord du canal de Mozambique entre l’Afrique et Madagascar. Composé géographiquement de quatre îles volcaniques, la première (Mayotte) a été crée il y a neuf millions d’année et la dernière (Grande Comores) deux millions d’année.

 
Les vagues de migration successives des bantoues, chiraziens, arabe ou indo-malésiens ont façonné un peuple, une histoire et une tradition unique au monde.

 

L’archipel, qui est peuplé depuis le VII siècle par les bantous (venant d’Afrique), a été révélé au monde occidental par les portugais dès l’an 1500 de notre ère. Cet archipel planté juste sur la route des Indes, est une position idéale pour le monde occidental. Ces îles ont été convoitisées par les anglais, les allemands et les Français

 
L’histoire de ce pays est marquée par l’influence de la France dès 1886, année du traité de protectorat de l’alliance des îles Comores.

 
Devenu territoire d’Outre mer en 1946, les Comores ont proclamé leur indépendance unilatéralement le 6 juillet 1975.

A suivre....

Archives

EDITORIAL

YE DOMONI YA NDO ?

KO MWENDZA ANKILI YADJIWUNDULIYA YIZO YA FANYA. YE MWENDZA MAHABA NA HINDRU NDE WA BONESSO LA ZITRENDWA. HODJUMWA HAYINA WU SHANDZAWO, YE NTSI BAL WO MDJI WAZALIWA NDO WALAZIMU BERAMU YA MAHABA.


DOMONI HUZAYA HULELE……

DOMONI YE THAMANI YAHE ZE NYANDZO ZAHAHO,NTSINO WUSHINDZI WA MALIPVO. DOMONI, MI MWANA WA NZAYA NGONILINDO NA ZINDJI: NIHUSOMESSE SHA NDEZA MANUFAAN, NIHUVAZE NGUWO YA SITARA, NIHULAZE MWENDJENI, UVUMBULWA HA SUIFA NDJEMA HO MARENGWENI.


DOMONI, FARDHUI NISIMBUHE HAWE, NI HURUMISHIHE KI MAESHA NA SIASA SHA NTSI HURUMIYE KI MAESHA NA SIASA. NI HUTOLEYE WO WUDJUZI NZO NVUWU YILI USIKU NDJI FAHARI PVO WARENDEHA MDJI MFANO. YE UHWANDZO BO DOMONI UWO NDE MWANAMA MWANDZANI WANGU BAYIKWA YE KI SIASA NE KI MILA SI KARILILIYA TRENGWE DZIMA.


DOMONI KUDJA ZAYA KABAYILA NA MARENTSI, KUDJA ZAYA MALAHO NA ZIDJUMBA, SHA HUZAYA MWANA UMLINDAWO YAHUZE LEDZINA LAHAHO HA THAMANI GHALI. DOMONI NGAMHWAMBIYO, YE WAHAHO NDEYA HUFAYI NE WUDJO HU FAYI, NDE YA HWANDZA NE UDJO HWANDZA, NDE YA DJITOWA FIDIYA NO YE ISMU YA DOMONI YIBAKI MFANO


ALI DJAMBAE

11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 14:48

rtr290wd.jpgDepuis plus de trois semaines l'île de Mayotte, nouveau département français, connaît des affrontements sans précédent. En ligne de mire pour les manifestants, la baisse des prix d'une dizaine de produits de consommation courante et le besoin d'être considérés comme des citoyens français à part entière.

 

Barrages improvisés

 

Chaque village de brousse s'organise comme il peut. Si les syndicalistes mènent les négociations en haut lieu, dans la rue les syndicats passent au second plan.

 

La population mahoraise s'est appropriée la lutte contre la vie chère. Depuis trois semaines maintenant, ce petit caillou du milieu du canal du Mozambique situé entre l'Afrique et Madagascar vit au rythme des heurts. Boutiques fermées. Administrations désertées. C'est toute une économie qui se retrouve au ralenti dans ce département français tout neuf.

 

Le mouvement a débuté le 27 septembre à l'initiative de la CGT Mayotte et de la CFDT.

 

Galets et cocktails Molotov

 

FO et la CFE-CGC ont rejoint la table des négociations par la suite. La tension a augmenté, particulièrement la semaine dernière avec des affrontements à coups de galets et de cocktails Molotov. Samedi soir, les négociations ont une nouvelle fois échoué.

 

Ce que veulent les syndicats ? Ils demandent la baisse des prix de produits de consommation courante. Un petit tour dans les rayons du Jumbo score de Kawéni au nord de Mamoudzou suffit pour voir que quelque chose cloche. Acheter des produits laitiers est un luxe.

 

La cuisse de poulet est même devenue le symbole de cette lutte. Les dix kilos sont à 27 euros à Mayotte « quand il faut compter 17 euros aux Comores » note Rivo Rakotondravelo, représentant du syndicat enseignant SNUIPP. Son organisation a fait le choix de ne pas participer au mouvement. Parce que le problème est ailleurs. « Il faut parler de pouvoir d'achat. De travail », estime-t-il.

 

La fin de la collectivité départementale de Mayotte était pourtant porteuse de tous les espoirs. Des attentes qui ont été accentuées par la déclaration de Nicolas Sarkozy le 18 janvier 2010 lors de ses vœux à l'Outre-mer :

 

« Vous êtes Français depuis 1841, bien longtemps avant Nice et La Savoie. Mayotte, c'est la France ! Mayotte est française, et elle le restera. »

 

Un smic diminué de 15%, pas de RSA

 

Mais voilà, les Mahorais estiment qu'ils sont des Français de seconde zone. Ils pensent ne pas être considérés comme les habitants de la Creuse par exemple. On est loin du « département moukaka », le département entier voulu par le député Modem Abdoulatifou Aly. Le smic ne représente que 85% du smic métropolitain soit 1 069,77 euros. En 2003, il était à 499 euros. Il n'y a pas de RMI à Mayotte. Et les allocations familiales sont nettement inférieures à ce qui se pratique sur d'autres territoires ultra-marins.

 

A titre de comparaison, une famille avec cinq enfants percevra 582,80 euros par mois sur l'île voisine de La Réunion contre 140 euros à Mayotte. Il existe aussi un fossé pour l'allocation de rentrée scolaire : 275 euros pour un enfant à La Réunion et 103 euros à Mayotte.

 

La départementalisation devait apporter son lot d'aides et permettre une augmentation du pouvoir d'achat. A terme, peut-être. Mais dans l'immédiat aucune évolution nette. L'État a souhaité aller progressivement pour « accompagner le développement économique de l'île », explique-t-on en préfecture. Ainsi le RSA, l'allocation de logement social ou de parent isolé ne seront perçues que dès l'année prochaine. Mais elles ne représenteront que 25% des prestations versées dans un département français classique. Voilà qui énerve et pousse de nombreux Mahorais à parler de « département au rabais ».

 

Rivo Rakotondravelo note :

 

« Nous n'avons pas d'attente par rapport à la départementalisation. C'est la réalité. On est Français ou on ne l'est pas. Le problème c'est que nous sommes toujours dans une situation néocoloniale avec d'un côté les grands distributeurs qui sont des m'zungus [métropolitains, ndlr] et en face des Mahorais. Dans les syndicalistes, il y a même des petits commerçants qui demandent la baisse des prix. On parle souvent de productions locales. Des tomates de Mayotte qui sont chères. Mais les gens qui vendent les tomates les vendent à des prix élevés pour pouvoir ensuite s'acheter du poulet hors de prix. »

 

Il serait tentant de faire le parallèle avec la crise survenue aux Antilles en 2009. Mais un Mahorais sourit :

 

« Il a fallu cinquante ans pour que les Antillais se soulèvent. Nous, ça fait six mois que nous sommes un département et on se bat déjà contre la vie chère. »

 

« Mayotte est à genou, le préfet demande la police »

 

En marge de ces manifestations il y a une tension propice aux dérapages. Ainsi les violences ont causé des blessés. Des renforts de police sont donc arrivés, notamment de La Réunion, ce qui fait dire à Rivo Rakotondravelo :

 

« Mayotte est à genou et le préfet demande la police au lieu de mettre la pression sur les cinq personnes qui font la pluie et le beau temps sur l'île. »

 

Ce lundi matin, des manifestants ont demandé la fermeture du bureau de la préfecture chargé d'étudier les dossiers des étrangers venus en nombre de l'île voisine et cousine d'Anjouan, boucs émissaires désignés, à l'origine de tous les maux de Mayotte. Un manifestant explique que « cette action visait juste à mobiliser les employés de bureaux ». Peut-être. Mais des propos tenus dans la manifestation étaient tout autre :

« L'État s'occupe des Anjouanais avant de s'occuper des Mahorais. »

 

Déjà en mars 2008, lors de l'arrivée à Mayotte de Mohamed Bacar, Président chassé d'Anjouan, des marches avaient été organisées pour demander l'expulsion des sans-papier. Pour une fois, l'État n'avait pas attendu les manifestations pour répondre favorablement au désir de la population.

 

Par Nicolas Goinard

Source: http://www.rue89.com

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 18:07

LE BILLET DE BABOU

 

Comores.gifEt ce qui devait arriver arriva! Les notables ont infligé un penalty au gouvernement dans le match amical d’accueil du président Ikililou Dhoinine.

 

Il semblerait, puisque je n’y étais pas, mais de source sure et digne de foi, il semblerait que dans la mêlée qu’il y a y eu dans le salon d’honneur de l’aéroport les organisateurs qui, en fait, n’avaient rien organisé de façon sérieuse ont désigné le premier venu pour animer au micro.

 

Ce dernier dans son ignorance des us et coutumes et de l’adoration due aux notables de Ngazidja et imposée par eux, aurait manqué de respect aux vénérés et vénérables notables en leur disant de dégager du pavillon d’honneur et d’aller attendre plus loin où on leur servirait des rafraichissements.

 

Les notables de Ngazidja se sentant humiliés par ce novice du micro on dégagé les lieux comme un seul homme ou comme le syndicat des enseignants lorsque le mot d’ordre de grève est lancé. En conséquence et comme condition de leur réconciliation et de leur pardon, une amende de 2.000.000 de nos francs a été infligée au gouvernement de l’Union des Comores par l’Union des Notables de Ngazidja.

 

Si d’aventure, le gouvernement s’avisait de payer ce pénalty du Mawu au notable, il faudra que désormais la loi des finances prévoie cette dépense mas aussi les recettes correspondantes qui devront, à mon sens, être prélevées sur le budget de l’île autonome de Ngazidja, pour ne pas pénaliser les pauvres citoyens des autres îles qui n’ont pas la chance d’avoir des super citoyens appelés ici à Ngazidja les “Wandru wadzima!“

 

Il faudra en même temps pour plus de transparence ouvrir deux nouvelles lignes budgétaires l’une appelée “Accueil du Président de l’Union des Comores“, la deuxièmes “Entretien de la notabilité de Ngazidja“ : Voilà une nouvelle façon de redistribution des richesses de l’Etat en plus des détournements de fonds, comme le faisait justement remarquer Madame Malika Akrouf, une ancienne Res-Rep du Pnud.

 

Il faut noter à la décharge des notables, que cela introduit enfin la notion de sanction aux maladresses protocolaires habituelles. Notre novice du micro aurait enrichi son palmarès pendant la même cérémonie en gratifiant son Eminence le grand Mufti du titre subalterne de “cadi“ et le chef d’état-major, de simple chef de la sécurité, heureusement pour notre Gaston Lagaffe du micro ni l’un ni l’autre n’ont pas fait un grand mariage pour mériter leurs fonctions!

 

Babou des îles

Source : Al-watwan N° 1827

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 08:17

Flyers Wumodja CMJN

 

flyer correction

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 09:18

« Ali Mohamed Kassim est le nouveau Mufti des Comoriens de France »

 

Mouftidefrance.jpgLa communauté des Marseillais d’origine comorienne installait, vendredi après-midi, son nouveau Mufti, Ali Mohamed Kassim, en présence d’au moins huit cents de ses membres et de nombreuses personnalités dont l’ancien Président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Cette cérémonie a donné l’occasion au Sénateur Maire de Marseille de transmettre les excuses du ministre de l’Intérieur. « J’ai dit une bêtise, je m’excuse, dis-leur bien que je m’excuse », a déclaré Claude Guéant à Jean-Claude Gaudin. Il est donc allé plus loin que les simples « regrets » exprimés, mardi, au sortir de l’Assemblée nationale. 

 

Le Mufti est plus qu’un chef religieux chargé d’expliciter la loi coranique. C’est un guide moral pour toute une communauté, hommes, femmes et jeunes. A Marseille, le Mufti a longtemps été un homme très respecté, Saïd Mohamed Cheikh Dahnoune qui officiait à la mosquée de la rue Gaillard. Mais Cheikh Dahnoune s’est éteint le 15 septembre de l’année dernière, vaincu par une longue maladie. Et il aura fallu une grande année pour lui désigner un successeur.

 

Ali Mohamed Kassim, 62 ans, qui fut durant plusieurs années l’adjoint de Cheikh Dahnoune a donc été choisi. Et il a pris officiellement ses fonctions vendredi. Le deuxième Président de l’Union des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, avait fait le déplacement ainsi que de nombreuses personnalités comoriennes, en provenance des Comores mais également de Lyon et Paris.

 

« Dis-leur que je m’excuse »

 

Le Sénateur Maire de Marseille était à la tête d’une forte délégation de sa majorité municipale. Le Préfet de police, M. Alain Gardère, le Président de la communauté urbaine Marseille Provence métropole, Eugène Caselli, les députés Valérie Boyer, Henri Gibrayel, le maire de secteur Patrick Menucci ont également pris part à ce moment de fête de la communauté comorienne qui a accueilli une forte délégation de Marseille Espérance, l’association qui regroupe autour du Maire tous les chefs religieux exerçant dans la cité phocéenne. Au côté de Mgr Georges Pontier, archevêque, on notait ainsi la présence du Pasteur Keller, du Rabin Benzaquen de Saint-Marguerite, de Mlle Marie Bouzounie, représentant la tradition bouddhiste Kadampa. M. Bedra, imam à la Grande Mosquée de Paris, avait également fait le déplacement à la demande du Recteur Dalil Boubakeur.

 

Répondant au discours de bienvenue du Président Sambi puis du Mufti Kassim, le Sénateur Maire de Marseille a pris la parole en fin d’après-midi pour dire son attachement à la communauté comorienne et évoquer les événements de la semaine qui ont vu une poussée de fièvre à la suite de propos tenus par le ministre de l’Intérieur sur l’antenne d’une radio nationale.moufti2.jpg

 

« A Marseille, on ne répond pas à la violence par la violence »,a d’abord prévenu Jean-Claude Gaudin à l’intention de la jeune génération, avant de transmettre un message de Claude Guéant. Selon le Sénateur Maire de Marseille, le ministre de l’Intérieur lui a dit ceci : « J’ai dit une bêtise, je m’excuse. Dis-leur que je m’excuse. » Et Jean-Claude Gaudin d’ajouter sous un tonnerre d’applaudissements : « En tout cas, le maire, lui, il n’a jamais dit ça. (NDLR : que les jeunes Comoriens de Marseille sont responsables de la hausse de la délinquance) »

 

Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, avait déclaré mercredi, au sortir d’une audition à l’Assemblée nationale, que« si les propos tenus dimanche sur les Comoriens à Marseille avaient pu blesser, il le regrettait ». Ces simples regrets avaient été jugés insuffisants par les associations et partis lors d’une manifestation tenue jeudi, devant la préfecture de Marseille. Le ministre de l’Intérieur a donc donné un nouveau coup de rein dans le rétropédalage, vendredi, et, cette fois, on peut penser que la fièvre va retomber. D’autant que le nouveau Mufti va maintenant s’employer à renouer les fils d’un « dialogue constructif » entre la communauté marseillaise et les pouvoirs publics.


 

Source : http://www.lemeilleurdemarseille.fr/

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 15:00


Comores--7-.jpgL’archipel des Comores, avec la beauté et la diversité de son paysage a une vocation touristique incontournable. Avec une écologie encore intacte et la qualité d’accueil unique au monde, les îles Comores ont les potentiels de devenir un eldorado à court terme. Des entrepreneurs convaincus de l’essor touristique annoncé, commencent à investir en masse dans le secteur. Les Comores, comme la plupart des îles du monde, sont attirants des visiteurs par la beauté de ses plages et de ses eaux turquoises, qui rivalisent avec un ciel bleuâtre et un air pur bon à respirer. Aux Comores, le récent colloque sur le Kartala a permis de mettre en lumière le potentiel touristique du pays. Les forêts et les montagnes de nos îles, riches en biodiversité, caractérisent un paradis aux amateurs des randonnés et de l’écotourisme.

 

Derrière cette beauté naturelle, son charme est lié également à la richesse de son patrimoine culturel et historique. Les remparts, les palais des sultans, les boutres, et l’architecture séculaire de nos médinas sont aujourd’hui la signature d’un pays de culture et d’histoire. Donc par constat, un tourisme de découverte, n’est pas dubitable. La muraille de Chine, les pyramides d’Egypte…sont les preuves qu’une grande partie des touristes partent pour la découverte d’un peuple et de son histoire. Les Comores avec ses citadelles, ses palais royaux, ses plages, ses montagnes...en somme sa beauté, peuvent accueillir toute sorte de tourisme.

 

Nullement considéré comme un facteur possible de développement, le patrimoine culturel relève pourtant d’un enjeu économique considérable. Les médinas joyaux historiques, subissent une transformation incontrôlée, ce qui présente une menace sur les richesses culturelles et historiques de nos îles. Aujourd’hui, l’architecture ancienne de certaines médinas est mise à mal par un aménagement et des extensions hasardeuses. Sans une restauration réglementée et contrôlée par l’Etat, nos villes et villages anciennes risquent de perdre ses charmes tant recherchés. Un autre facteur très alarmant de dégradation, repose sur la négligence. Des sites historiques sont laissés à la merci de la nature et le climat parfois hostile de la région fait le reste. L’écroulement du palais des sultans à Mutsamudu, l’annihilation de la tombe de Ntibet Mlanao à Ikoni, juste à l’extrémité du palais royale de Kapviri-djewe, le délaissement du palais royal de Ntsudjini : Dahwantsungu, la disparition progressive des boutres de « kalaweni » et les danses traditionnelles mises en placard comme le Mdiridji d’Unkazi, le shigoma shalaaswiri d’Ikoni, et d’autres exemples encore visibles sont les preuves d’une culture sans aucune garantie de survivre. La destruction volontaire des certains ouvrages d’art pour soi-disant construire des nouveaux, est l’exemple d’acte avilissant de notre patrimoine. Une situation pareille ne doit plus durer, sinon un génocide culturel serait inévitable.

 

L’Etat comorien, en l’occurrence le Ministère de la culture, doit faire des efforts pour la préservation des sites. Restaurer ces patrimoines doit s’inscrire dans le temps. Vu l’état de l’économie du pays, ce ne sera pas pour aujourd’hui. Recenser les ouvrages d’art, accompagner les habitants pour mieux restaurer leurs biens (maisons anciennes dans les médinas) et imposer des règles strictes de préservation de certains types d’ouvrages seraient néanmoins une bonne chose pour le pays. Un plan de sauvegarde et de mise en valeur des médinas serait nécessaire et important pour que les habitants prennent conscience de l’enjeu. L’idéal, est de préserver la culture en améliorant également les conditions de vie des citoyens.


Ca tombe bien ! Les communes fraichement constituées, auront leurs mots à dire. La préservation du patrimoine culturel doit s’inscrire sur le plan d’action des collectivités car une telle opération ne peut en effet nourrir le développent touristique et culturel que si elle sert d’avantage les intérêts de la population locale.
 

En attendant qu’un jour nos sites historiques soient classés « aux patrimoines mondiales de l’UNESCO » oui ce n’est pas un rêve !!! Les autorités comoriennes et la population doivent protéger et valoriser leurs sites. Pour garantir une meilleure préservation, ce patrimoine doit être intégré dans la vie d’aujourd’hui et de demain.

 

La situation actuelle est alarmante mais pas dramatique. Il convient donc à tous de prendre conscience des richesses culturelles et historiques du pays. Certains ouvrages sont encore débout, toutes n’ont pas encore disparu… Mais pour combien de temps ce sommeil…


R.A (archive 05/2009)

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 20:25

gueant.jpgLe Mrap a annoncé jeudi 15 septembre son intention de porter plainte contre le ministre de l'intérieur Claude Guéant devant la Cour de justice de la République suite à ses propos sur les Comoriens, qu'il a ensuite dit "regretter".

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) entend poursuivre le ministre pour "incitation à la haine, violence, discrimination à caractère raciste et la diffamation à caractère raciste", a annoncé l'association dans un communiqué.

Dimanche soir, Claude Guéant, alors interrogé par plusieurs médias sur les raisons de l'insécurité à Marseille, avait affirmé : "Je peux vous dire qu'il y a à Marseille une immigration comorienne importante qui est la cause de beaucoup de violences", provoquant des réactions indignées notamment dans la communauté comorienne. Ces propos avaient aussi suscité des critiques d'élus de droite, comme celles du sénateur et maire  (UMP) de Marseille Jean-Claude Gaudin qui avait estimé qu'on ne pouvait pas "incriminer une communauté en particulier".

Claude Guéant a ensuite dit mercredi "regretter" ces propos.


Source : lemonde.fr

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 19:04

nouvelle luneL'Aïd El Fitr 2011 est officiellement fixé pour le Mardi 30 Août 2011. A cette occasion, la Grande Mosquée de Lyon adresse à l’ensemble de la communauté musulmane un Aïd Moubarak ainsi que ses voeux, de paix, de ferveur, de piété, de solidarité et de partage. La prière de l'Aïd à la Grande Mosquée de Lyon aura lieu à 8h00. Le montant de la Zakat El Fitr est fixé à 5 euros.

 

Source : http://mosquee-lyon.org/

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 12:12

RESULTAT-JEUX.jpg

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 19:24

LE BILLET DE BABOU

 

Lycee SMCLes résultats du bac sont arrivés et ils sont dévalués d’environ 93%. Les gens font semblant de s’étonner alors que ces résultats étaient prévisibles et pire encore ils iront s’aggravant tant que les autorités et tous les concernés par l’Education nationale ne se ressaisiront pas!

 

En effet, comment peut-on s’attendre à de bons résultats lorsqu’on sait que l’Etat ne contrôle que 37% des scolaires, pourcentage qui représente les élèves du secteur public de l’enseignement ?

 

Comment s’attendre à de bons résultats lorsque chaque village, chaque quartier prétend avoir son école privée?

 

Comment s’attendre à de bons résultats lorsqu’un élève de première avec une moyenne annuelle entre 4 et 5 peut avoir son bac directement par une opération du Saint Esprit?

 

Je ne citerai pas les grèves rituelles qui sont certes légales mais illégitimes du point de vue des principes de la déontologie et de la pédagogie. Les problèmes sont multiples qui expliquent l’échec et le sacrifice de plusieurs générations de matière grise.

 

A mon humble avis, il faut tenir des Etats Généraux de l’Education pour faire le bilan de ceux de 94 et réactualiser les solutions aux nouveaux problèmes.

 

Babou des Iles.

Source : Al-watwan

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 18:24

photo_1312888701063-1-0.jpgMORONI - Au moins 30 personnes sont décédées dans le naufrage d'un boutre dans la nuit de lundi à mardi au sud de l’île de la Grande-Comore, a annoncé le chef du Centre des opérations de secours et de protection civile (Cosep).

 

Le naufrage du Madjiriha s’est produit vers 03H00 en face du village de Chindini, à l’extrême sud de l’île. Le bateau avait quitté la capitale Moroni en fin d’après-midi pour rallier une autre île de cet archipel de l'océan Indien, Anjouan.

 

« Pour l’instant, le bilan s’élève à 30 morts, 50 rescapés », a déclaré le colonel Mouigni Daho, joint au téléphone par l’AFP.

 

De son côté, le coordinateur des secours du Croissant Rouge comorien, Arfachad Salim a avancé le nombre de 61 rescapés.

 

« Le nombre de morts pourrait augmenter (...), il ne faut pas exclure que des passagers soient coincés à l’intérieur du bateau », a-t-il déclaré à l’AFP.

 

Les recherches se poursuivaient mardi après-midi: des plongeurs devaient inspecter l'intérieur du boutre "si l’état de la mer le permet", a indiqué le responsable du Croissant rouge.

 

Plusieurs blessés graves ont été acheminés vers le Centre hospitalier régional El-Maarouf de Moroni tandis que des blessés légers étaient pris en charge par les centres de santé des localités voisines, notamment Foumbouni et Ouzioini.

 

Les causes du naufrage n’étaient pas encore établies avec certitude mais selon Arfachad Salim, « le bateau a heurté un gros rocher et s’est retourné » alors qu’il tentait de se rapprocher de la côte à la suite d’une avarie de moteur.

 

L’audition du commandant de bord, qui figure parmi les rescapés, devrait permettre de déterminer les circonstances exactes de la catastrophe.

 

Les naufrages d'embarcations sont assez courants aux Comores, notamment en raison de conditions de navigation souvent difficiles.

 

Très régulièrement, les victimes sont des candidats à l'immigration clandestine qui tentent depuis Anjouan de gagner la quatrième île géographique de l'archipel, le département français de Mayotte.

 

Source : AFP

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Equipe ShamwendoActu

ShamwendoActu (Blog)

Responsable de publication

Abdou Radjab 
(abdou-radjab@hotmail.fr)

ShamwendoActu (le mensuel)

Directeur de la publication

Youssouf DJAMBAE

(youssouf.djambae@gmail.com)

 

LE ANDA - DOMONI B/O


- Le grand Mariage
Domoni, comme la plupart des villes et village de la Grande Comore, a su conserver des traditions séculaires à l’exemple du grand mariage. Ce dernier est depuis plusieurs années un pilier de la société pour la reconnaissance et le pouvoir au village.


Le grand mariage est très particulier. Ce n’est pas parce que l’on est marié que l’on est grand marié
 !!

Le chemin qui mène à ce statut de notable est très long et parfois complexe.

 

Pour faire face aux dépenses souvent surréalistes qu’il engendre, les familles des mariés économisent petit à petit pendant des longues années de l’argent, or, animaux etc. Pour venir à bout les petites économies de la famille est souvent dérisoire. Les différentes associations présentes au village représentent pour beaucoup de gens une solution efficace de financement. Ces associations permettent aux gens de ressource modeste d’investir (cotisations) dans le temps et d’espérer un bonheur financier le jour J.


La principale motivation du grand marié demeure le statut social qui l'autorise au droit à la parole sur la place publique mais surtout le pouvoir de décision. Derrière cette vitrine parfois étincelante se cache un réseau complexe d’entraide et de solidarité entre villageois. C’est vraiment nécessaire pour pouvoir financer les festivités. Les Madjiliwo (une sorte de solidarité financière) représentent une somme importante que le marié peut avoir le jour des fêtes. Mais cette solidarité a un prix car elle n’est gratuit. C’est ainsi que la famille du grand marié fait appel à un proche honnête pour assurer cette comptabilité extrêmement rigoureuse. Il est à noter que cette entraide financière sera ressortie intégralement à l’occasion d’un nouveau grand mariage d'un tiers.

 

Pour la femme c’est une autre chose. C’est le jour des récoltes. Elle reçoit de la part du grand marié, de l’or, argent, animaux et autre encore en guise de dote et cadeaux. Pendant toute la durée des festivités, la famille de la mariée assure des repas quotidiens que les villageois (Hirimou) viennent, matin, midi et soir manger. Une manne d’argent est également offerte aux notables mais aussi aux villes et villages invités à l’occasion. Des bœufs sont offert à la famille du nouveau notable qu’ils vont les égorger et honorer le mariage.

 

Les rendez vous festifs se suivent généralement comme suit :
-  Djalico des femmes jeudi soir
- Djalico des hommes vendredi soir
- Twarab des femmes samedi après midi
- Twarab des hommes samedi soir
- Zifafa dimanche matin

 

Le Madjilissi, qui est un mélange de la tradition du grand mariage et de la religion est de temps en temps organisé à Domoni. Jusqu’aujourd’hui cette fête n’est pas obligatoire et est laissé à la portée de certaines personnes.

 
Enfin, le grand mariage n’est soumis a aucune règle ni limite de financement. Chaque rendez vous est particulier. A chacun ses moyens.

En tout cas des festivités à ne pas manquer !!!

 

Abdou Radjab