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Elle s’est portée volontaire, au vu et au su de tous, pour adopter un bébé abandonné 16 décembre. Elle l’a fait soignée au service néonatologie d’El-Maarouf, assuré les frais d’hospitalisation. Le lendemain, elle entame une procédure pour se voir accorder légalement sa garde. Le 12 janvier, elle a été arrêtée et gardée à vue pendant quarante huit heures au commissariat de police pour “enlèvement d’enfant”.

Un enfant a été retrouvé abandonné le 16 décembre 2011 à Djomani, un quartier de la capitale. Il a aussitôt été admis à la clinique du docteur Issa Soulé. Riama Nourou, originaire d’Uzioini et employée de la Pnac, s’est ensuite portée volontaire pour adopter le bébé.

En raison d’un excès de fièvre, elle a obtenu l’autorisation du médecin de le transférer au service néonatologie d’El-Maarouf. Avec ses propres moyens, Nourou a assuré tous les frais d’hospitalisation de Mmiliza (c’est son nom). Ce n’est que le lendemain qu’elle a entamé une procédure auprès de la justice pour se voir accorder légalement sa garde.

Le 28 décembre, le personnel du Service d’écoute lui a apporté une aide matérielle “qui est restée à El-Maarouf, parce que l’enfant ne manque de rien“, précise-t-elle. Tout le personnel d’El-Maarouf reconnait aujourd’hui que c’est bien Riama Nourou qui, dès son admission à l’hôpital, a pris en charge les frais liés aux soins du bébé.

Le 4 janvier, la généreuse femme a adressé un courrier à la juge des enfants, avec copie au procureur général et au juge d’instruction, dans lequel elle demande à la justice de lui confier la garde du rejeton.

Mais, coup de théâtre le 12 janvier. Riama Nourou a été arrêtée et gardée à vue pendant 48 heures au commissariat de police pour “enlèvement d’enfant“. Elle n’a été libérée qu’à la condition de ramener le bébé à l’hôpital, tel que l’a requis le procureur de la République, Youssouf Ali Djaé.

La famille qui se bat pour adopter Mmiliza est un couple paisible qui dit “avoir déjà élevé cinq enfants dont deux poursuivent aujourd’hui leurs études en Chine“.

Alors enlèvement ou adoption ?

A.Andhumati

Source : Al-watwan

Lancée le mardi 9 novembre 2011, la sonde russe Phobos-Grunt devrait retomber dans l’Océan Indien dimanche 15 janvier vers 13H00 entre Madagascar et le continent africain, a annoncé hier l’agence spatiale Roskosmos. Cette chute fait suite à l’échec de son voyage vers Mars.

D’après les calculs de l’agence spatiale russe, les débris de Phobos-Grunt tomberont dans l’océan au Nord de Madagascar et à l’Est des côtes de la Tanzanie et du Kenya à 16H12, heure de Moscou (13H12, temps universel).

« Un changement du lieu et de l’heure de la chute des fragments de Phobos-Grunt dépend du (rythme) de la baisse de son altitude en orbite, de l’activité solaire et des conditions atmosphériques », souligne toutefois l’agence russe, qui actualise chaque jour ses prévisions. Mercredi, Roskosmos prévoyait que la zone possible du crash se situerait en plein cœur de l’Océan Indien.

Lancée le 9 novembre, la sonde d’exploration Phobos-Grunt a échoué dans sa trajectoire vers Mars et n’est pas parvenue à quitter l’orbite terrestre. Depuis, l’appareil perd lentement de l’altitude. Pour l’instant, on ignore précisément ce qui subsistera de la sonde une fois qu’elle aura traversé l’atmosphère. Ce que l’on sait, elle a les réservoirs pleins d’hydrazine et de peroxyde d’azote, des carburants pour fusée hautement toxiques qui devraient toutefois se consumer avant son atterrissage. Elle transporte également un petit chargement de cobalt 57, un isotope radioactif du cobalt.

Source : http://www.linfo.re/-Faits-divers,372-/Une-sonde-russe-pourrait-tomber-dimanche-au-nord-de-Madagascar

Depuis plus de six mois, le général Salimou Mohamed Amiri attend son procès dans l'affaire de l'assassinat du lieutenant-colonel Combo Ayouba.

Depuis presque un an et demi, le général Salimou Mohamed Amiri, ancien chef d'état-major de l'armée comorienne et héros de la libération de l'île d'Anjouan en 2008, est dans l'expectative. Inculpé dans l'affaire de l'assassinat du lieutenant-colonel Combo Ayouba, abattu en juin 2010 devant son domicile, il a été démis de ses fonctions et placé en résidence surveillée en août 2010. Son procès, qui devait s'ouvrir en juin 2011, a été renvoyé sine die.

Hachim Said Hassane, le porte-parole de son comité de soutien, a adressé début janvier une lettre ouverte au général Éric Bonnemaison, commandant des écoles militaires de Saint-Cyr, dont Amiri est un ancien élève, ainsi qu'aux ministres français de la Défense et des Affaires étrangères. Il demande à ses correspondants de faire en sorte que le président Sarkozy évoque la question avec son homologue comorien. « Non pour que le général soit libéré, mais, simplement, pour que son procès puisse se tenir », écrit-il.

Source : http://www.jeuneafrique.com/

10 millions fc à toute personne qui permettra d’arrêter le ou les criminels.

Hier encore, le corps d’une jeune femme, âgée d’une vingtaine d’années, a été découvert au coin d’une ruelle dans le quartier Malouzini à Moroni.

Cette découverte macabre est venue allonger la liste des victimes d’une série de viols et d‘assassinats perpétrés dans notre capitale et dans ses périphéries.

Le Gouvernement comorien dans son ensemble, est affligé par ces actes barbares commis par des lâches. Il appelle la population à faire preuve de civisme et à dénoncer les auteurs de ces crimes qui constituent un danger pour chaque famille.

A partir de demain, un numéro vert sera communiqué à tous les médias de la place pour permettre à la police et à la gendarmerie de recueillir le maximum d’informations sur cette sinistre affaire.

D’ores et déjà, les services de sécurité et de la justice sont mobilisés pour appréhender les auteurs de ces actes ignobles. Le gouvernement comorien ne ménagera aucun effort pour arrêter et juger avec la plus grande sévérité les auteurs de ces actes odieux.

Le gouvernement comorien garantit que ces criminels paieront de leurs actes et que leurs jours sont comptés. Nous les traquerons où qu’ils se trouvent, où ils se cachent.

Le gouvernement comorien accorde une prime de 10. 000. 000 de francs comoriens à toute personne qui permettra aux services de sécurité d’arrêter ce ou ces criminels.

Le gouvernement en appelle à la prudence et à la vigilance de tous les citoyens. Les absences prolongées et non justifiées des enfants doivent être rapidement signalées à la police et à la gendarmerie nationales. Les sorties nocturnes seront contrôlées et le port d’une pièce d’identité au-delà de 20 heures est désormais rendu obligatoire.

Source : Beit-salam

Réunis hier à la mosquée Al-Qasmi à Moroni, ils ont déclaré s’engager à jouer un rôle “déterminant “dans la lutte contre la consommation de stupéfiants et demandent une “grande fermeté” de la part de la justice. Le président du parlement et membre de la commission de lutte contre la consommation des dogues, a appelé le gouvernement à interdire “l’importation et la commercialisation“ de toute boisson alcoolisée.

A l’issue de cette réunion des plus hauts dignitaires religieux du pays, une commission nationale chargée de lutter contre la dégradation des moeurs a été mise en place. L’organe devra aussi aider au renforcement de l’enseignement de l’éducation islamique dans les madrasats et à la lutte contre le vol et les viols de mineurs.

Les chefs religieux, réunis hier à la mosquée Al-Qasmi à Moroni, entendent désormais jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la consommation de stupéfiants. Ils ont ainsi requis la fermeté de la justice.

Cette sortie des ulémas intervient au moment où certains commencent à critiquer ce qu’ils considèrent comme une “fixation“ des autorités sur les débits de boissons alcoolisées alors que “le cannabis fait de plus en plus de ravages chez les jeunes“. Pourquoi ne pas interdire la vente de tabac et de cannabis aux mineurs? Pourquoi tolérer la consommation du cannabis et interdire les boissons alcoolisées? Telles sont quelques-unes des questions qu’une partie de l’opinion se pose aujourd’hui.

Les oulémas disent “n’avoir pas pour ambition de répondre à ces interrogations qui relèvent plus de la justice“ et estiment qu’ils sont en droit de “soumettre quelques éléments de réflexion pour lutter contre ces fléaux“. Certains vont jusqu’à proposer que l’importation de boissons alcoolisées soit frappée d’interdiction.

A l’issue de cette réunion des plus hauts dignitaires religieux du pays, une commission nationale chargée de lutter contre la dégradation des moeurs a été mise en place. L’organe devra aussi aider au renforcement de l’enseignement de l’éducation islamique dans les madrasats et à la lutte contre le vol et les viols de mineurs.

Le président de l’assemblé nationale, Hamidou Bourhane, par ailleurs membre de la commission, a appelé le gouvernement à interdire l’importation et la commercialisation de toute boisson alcoolisée. “Je suis prêt à signer tout acte de loi qui sera soumis à l’assemblée allant dans ce sens“, a-t-il dit.

“La consommation de drogue entraine beaucoup de conséquences. Si vous regardez dans nos quartiers, vous remarquerez qu’il y a de nouveaux malades mentaux chaque jour et ce sont des jeunes pour la plupart. C’est à cause de la drogue“, a déclaré le Grand Moufti, avant d’ajouter qu’en 2011, l’Ascobef a recensé 304 viols sur mineurs dans les trois îles. “Un record très alarmant“, a-t-il conclu..

Nakidine Hassane

Source : Al-watwan