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Trois nouveaux services à “haut débit” seront mis à la disposition de la clientèle. Notamment le Gsm dite de troisième génération qui permettra de se connecter à partir du téléphone mobile, de suivre des vidéo conférences, faire des consultations médicales à distance. Par ailleurs, l’Internet Cdma hauts bits sera facilement accessible.

Une artère de transmission à fibres optiques qui relie tous les pays de l’Afrique de l’Est, notamment le Soudan, la Somalie, Djibouti, le Kenya, la Tanzanie, Madagascar, Mozambique, l’Afrique du Sud, les Comores ainsi que les pays enclavés de l’Afrique de l’Est a commencé à se mettre en place.

Le projet Eassy est composé de plusieurs opérateurs internationaux. Il a pour objectif de faciliter la communication sur le plan international et aura comme entre autres conséquences une réduction des coûts, une augmentation de la transmission de données et une qualité de service améliorée. L’accès aux nouvelles technologies telles que la vidéo conférence, la télé- éducation, la télémédecine et l’interconnexion interbancaire sera facilité. Le coup de ce projet est de 11.3 millions de dollars. En cas de dégâts maritimes, un faisceau hertzien qui reliera Moroni à Dzaoudzi en passant par Only et Sfr est prévu d’être installé.

L’installation des équipements terrestres en provenance d’Alcatel a commencé le 10 de ce mois et c’est prévu de prendre fin au début du mois de février. L’arrivée du câble est prévue pour le 19 mars et la mise en service, au mois de juillet. Après l’installation internationale, on procédera à l’inter îles. Ce réseau entrai une très grande fluidité des communications dans le pays. Cette fibre ira de Moroni (Marché Volovolo) à Shindini, de Shindini à Fomboni, de Fomboni à Mutsamudu et de Mutsamudu à Moroni. La fibre qui va aller d’Itsandra à Moroni sera souterraine. Elle sera installée à partir du 26 février et celle qui relier les îles entre elles, maritime.

Trois nouveaux services à “haut débit” seront mis à la disposition de la clientèle. Notamment le Gsm dite de troisième génération qui permettra de se connecter à des vitesses “convenables à partir du téléphone mobile”. Avec ce système on peut avoir la vidéo conférence (Suivre, par exemple, des cours universitaires à distance et poser des questions en temps réel). De même, des consultations médicales peuvent se faire à distance. On peut aussi se transférer des données et télécharger des images (MMS) à partir de la téléphonie mobile. L’Internet Cdma hauts bébit sera facilement accessible. La fibre sera opérationnelle aux Comores d’ici le mois de juillet.

Hachimia Mohamed

Source : AL-WATWAN

L’assemblée de l’Union des Comores a ouvert sa première session hier mercredi 13 janvier à 16 heures, au Palais du peuple à Hamramba, siège du parlement. Cette cérémonie grandiose, organisée à l’occasion de l’installation des trente trois députés à l’hémicycle, a vu la participation des membres du gouvernement, du corps diplomatique, de représentants des organismes internationaux ainsi que la notabilité venue de l’ensemble du territoire national.

Mhadji Yissa, secrétaire général du parlement, a, dans son discours de bienvenue, félicité les nouveaux élus tout en insistant sur la nécessité de travailler en communion dans l’hémicycle. “Cette investiture met fin à une période d’attente et d’incertitude dans notre pays”, a-t-il souligné.

A son tour, le secrétaire général du Muftorat, Saïd Abdallah Rifki, a demandé aux représentants du peuple de “s’atteler rapidement” aux travaux afin de trouver des solutions viables aux problèmes auxquels le pays est confronté : “Le président Sambi a conquis Anjouan, on lui a accordé la révision constitutionnelle et nous lui avons donné la majorité parlementaire, alors il ne faut pas que vous passer le temps à vous diviser mais plutôt à travailler au-delà des clivages politiciens pour notre patrie”, a-t-il conclu.

Ensuite, l’honneur est revenu à l’ambassadeur de l’Afrique du Sud en tant que doyen du corps diplomatique, Massila Mabeta, pour remercier les efforts des uns et des autres accomplis avec la collaboration de la communauté internationale. “L’opposition a une tâche très importante à jouer et en s’engageant dans le débat pour cultiver le dialogue la paix et l’unité nationale”, a-t-il souhaité.

Dans son intervention, le ministre de l’Economie qui avait été chargé de la conduite du double scrutin du 6 décembre, Ahmed El-Barwan, tout en reconnaissant des “défaillances lors des opérations électorales” a soutenu que des efforts ont été accomplis pour le renforcement de la démocratie dans le pays avant d’enchaîner : “Notre pays est entré dans une phase cruciale, qui implique la démocratie et le respect des règles et l’Etat de droit”.

Le moment le plus fort celui du doyen d’âge, Mohamed Soilih dit Mamadou, qui a présidé la séance en présence de plusieurs membres du gouvernement et toute la notabilité venue des quatre coins de Ngazidja.

Il a remercié le gouvernement pour les efforts consentis “dans la conclusion d’un programme avec le Fmi et le soutien financier accordé pour son accomplissement”. Il a prévenu que le débat “sera houleux” au sein de l’institution mais “espère qu’il sera fondé sur le respect des règles”. Mamadou exhorte les élus à ne pas transformer l’assemblée en chambre d’enregistrement.

Source : AL-WATWAN

Le mot d’ordre d’arrêt de travail semble bien suivi. Selon les grévistes, les grèves illimitées dans l’éducation sont dues au fait que les revendications syndicales ne sont jamais satisfaites, sans compter l’accumulation des arriérés de salaire. “En tant que parent, je suis conscient que les grèves illimitées sont très mauvaises pour l’instruction de nos enfants, mais en tant que travailleur, cette situation est difficile à gérer”, soutient un enseignant.

La grève illimitée annoncée par l’intersyndicale a débuté hier. Du primaire à l’université, aucun de ces établissements scolaires du public n’a ouvert ses portes. Le ministre de l’Education nationale, Kamaliddine Afraitane, a déclaré peu avant le déclanchement du mouvement que cette situation n’était pas “normale”. “Nous discutons avec les syndicats des enseignants, mais nous aimerions qu’ils trouvent une autre solution car les arrêts de travail illimités n’en sont pas une”. Par ailleurs, il a dit ne pas comprendre que pour leurs revendications, les syndicats s’adressent au secrétaire général du gouvernement au lieu de s’adresser directement au ministère de l’Education ; “Nous aimerions que les problèmes de l’éducation se règlent directement au ministère de l’Education”.

Selon les grévistes, les grèves illimitées dans l’éducation sont dues au fait que les revendications syndicales ne sont jamais satisfaites, sans compter l’accumulation des arriérés de salaire. “En tant que parent, je suis conscient que les grèves illimitées sont très mauvaises pour l’instruction de nos enfants, mais en tant que travailleur, cette situation est difficile à gérer”. Le secrétaire général du Sneuc, Mhadji Ali, abonde dans ce sens : “dans notre pays, il n’y a pas de classe moyenne, les enseignants de l’université vivent dans la précarité. La situation est pire pour ceux du secondaire ou du primaire. Si nous avons décidé de protester, c’est parce que la situation est vraiment difficile.

Certains professeurs n’ont même pas les moyens de se rendre à leurs établissements”. Les enseignants de l’université ne devraient pas faire grève puisque l’université est une institution autonome qui devrait fonction avec une subvention de l’Etat. “Les salaires des enseignants ont été classés dans la dette intérieure, pourquoi les subventions de l’université ne sont-elles pas versées ?”, s’interroge Mhadji Ali.

Ce qui est sûr, c’est que les examens de fin d’année auront lieu bientôt et les élèves du public risquent d’être pénalisés par les conséquences de ce mouvement à quelques semaines des dépôts des candidatures. “Le jour de la proclamation des résultats, on va répéter que le taux de réussite est faible et que le niveau de l’enseignement ne fait que se détériorer. La réalité c’est que nous avons accumulé des lacunes suite aux grèves dans le primaire et le secondaire, voilà qu’elles nous poursuivent”, déplorait Soudia Mohamed, étudiant en première année d’Administration économique et sociale (Aes) rencontré dans la cour de l’Iut (ancienne Enac). “Si après un ou deux mois de grève on nous dit de déposer nos dossiers pour les examens, comment allons nous en sortir”, s’interroge, pour sa part, Abikarima Ali Mohamed, élève de terminale G du lycée de Moroni. Ce 11 janvier débutait dans les écoles privées, le second trimestre de l’année scolaire 2009-2010.

Mariata Moussa

Source : AL-WATWAN

Après le succès de sa mouvance aux élections législatives, le président pourrait obtenir la prolongation de son mandat.

Ahmed Abdallah Sambi peut se réjouir. Pour la première fois depuis son élection en 2006, le président de l’Union des Comores devrait pouvoir compter sur une majorité confortable à l’Assemblée nationale. Sa mouvance, le Baobab, a fait carton (presque) plein aux élections législatives. Sur les 24 sièges en jeu, 19 devraient revenir aux candidats de Sambi.

Comme lors du référendum du mois d’avril, qui avait permis au président de modifier la Constitution, l’opposition dénonce des fraudes. Selon Houmed Msaidié, porte-parole de l’opposition, « le pouvoir a acheté la conscience des gens » en « donnant de l’argent », en « équipant des ménages » et en « ­électrifiant des villages à la dernière minute ». Plusieurs témoins confirment la distribution d’argent. Mais la mission internationale des observateurs a jugé que les « insuffi­sances » n’étaient pas de nature à remettre en question la validité du scrutin.

Avec cette victoire, le « rêve » de Sambi « de doter le pays d’une majorité stable pour soutenir [sa] politique de développement est en passe de devenir une réalité », a indiqué la présidence. Ainsi que son ambition de rester au pouvoir un ou deux ans de plus : selon la nouvelle Constitution, il appartient aux députés de se prononcer sur le prolongement du mandat du président, que Sambi appelle de ses vœux.

« Ces élections avaient une finalité: maintenir Sambi au pouvoir. Nous allons nous battre pour que l’élection présidentielle prévue en 2010 ait bien lieu », annonce l’opposant Saïd Larifou. Pour cela, il compte sur la mobilisation des Mohéliens. Alors que le futur président doit être originaire de leur île, ils sont les seuls à avoir massivement voté contre le Baobab. 

Source : Jeune Afrique

« Nos relations avec la République de Turquie se développent. Elles permettent aujourd’hui à notre pays de faire un premier pas vers la création de sa première unité de marine » a déclaré le Président de la République

« Nos relations avec la République de Turquie se développent de jour en jour. Elle a équipé notre hôpital de références en matériels de cardiologie, elle a accueilli des ingénieurs comoriens en agriculture et voila qu’aujourd’hui, elle intervient dans un secteur qui est primordial pour nous, un pays insulaire ; de faire un premier pas vers la création d’une unité marine comorienne ».

C’est ce qu’a déclaré le Président de la République, lors de la visite impromptue qu’il a effectuée au Port de Moroni ce jeudi 7 janvier 2010, accompagné de son Directeur de Cabinet Chargé de la Défense, pour voir les deux vedettes de sauvetage offertes sous forme de don à l’Union des Comores, par la République de Turquie.

Equipée chacune de deux moteurs de 300 chevaux, ces vedettes peuvent par mer calme, aller de Moroni à Fomboni, Mohéli, en moins de trente minutes, selon les techniciens.

Avec l’arrivée de ces vedettes rapides, il sera désormais plus facile de porter secours aux équipages en mer, aux voyageurs par bateau et aux pécheurs en difficulté dans les eaux comoriennes. Ce qui est chose fréquente aux Comores.

Pour rappel, le Chef de l’Etat avait, en marge du dernier Sommet de la OCI en Turquie à la mi-novembre, prolongé son séjour pour s’entretenir avec les autorités et les acteurs du secteur prive de ce pays. C’est à l’issue de ces entretiens, que plusieurs résultats ont été enregistrés dans plusieurs secteurs : formation professionnelle, mise en bouteille du gaz de cuisine, construction de maisons préfabriquées, prise en charge d’étudiants comoriens en Turquie, prise en charge des d’affaires comoriens lors des foires en Turquie, échanges dans le domaine du commerce.

C’est également lors de ce même séjour en Turquie, que plusieurs sociétés privées turques se sont montrées disposées à se rendre aux Comores pour identifier les besoins du pays dans les domaines de la construction et des télécommunications et de la pêche industrielle et que le Président de la République Turque SEM ABDULAH GÜL, avait donné des instructions pour que son pays offre aux Comores 200 petites machines de fabrication de briques, pour contribuer a la réalisation du projet habitat.

L’arrivée de ces vedettes, fruits du développement de la coopération turco-comorienne sont un résultat concret de la vitalité de la politique extérieure tournée vers l’élargissement et la diversification des partenariats et de la « diplomatie mise au service du développement » si cher au Président SAMBI.

Source : Beit-Salam