Une marche a été organisée ce 9 janvier 2012 dans les rues de Moroni pour demander au gouvernement de prendre des mesures rapides après la découverte des corps de deux femmes, violées la semaine passée. Des meurtres totalement inhabituels dans un pays réputé pour son faible taux de criminalité. Le gouvernement a promis une prime pour toute information permettant d’arrêter les tueurs.
Dans un pays, réputé pour son calme et son taux de criminalité très bas, deux meurtres en deux jours suffisent pour semer la panique dans la population.
Ce 9 janvier 2012, plusieurs personnes ont bravé la pluie dans une marche pour dénoncer ces actes criminels et demander l’arrestation le plus vite possible des auteurs.
Ces deux meurtres ont été commis vendredi et samedi de la semaine passée. Deux jeunes femmes sont violées avant d’être tuées par strangulation. Un mode opératoire unique qui fait penser à un violeur et tueur en série.
Le gouvernement comorien a proposé la somme de 10 millions de francs comoriens, soit 20 000 euros, pour toute information conduisant à l’arrestation du ou des tueurs.
Un numéro vert devrait être mis en place pour appel à témoins. Et désormais, la circulation des personnes au-delà de 20 h est soumise au port d’une pièce d’identité.
Le 25 novembre dernier, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, quelques centaines de Comoriennes avaient défilé dans les rues de Moroni pour dénoncer les cas de viol, notamment sur les enfants.
Source : www.rfi.fr/ (sans photo)