SOURCE AL-WATWAN
Depuis les événements du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, la sûreté de l’aviation civile vient d’être renforcée et de nouvelles exigences internationales en la matière sont mises en œuvre. Selon le directeur de cabinet du ministère des Transports, la formation en imagerie radioscopique organisée à l’Aéroport international Moroni prince Said Ibrahim à Hahaya, doit permettre aux agents chargés de la sûreté de distinguer et de déceler tous les engins, armes et produits non autorisés à bord des avions.
La salle conférence de l’Aéroport international Moroni prince Said Ibrahim, Aimpsi, abrite depuis hier mercredi 21 janvier, une formation en imagerie radioscopique. Organisée conjointement par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la Météorologie (Anacm) et l’Aimpsi, cette formation entièrement financée par l’Anacm est dispensée au profit du personnel évoluant dans le service d’inspection et de filtrage des bagages à soute et bagages à mains.
L’objectif visé est de faire en sorte que les agents soient plus au faite des techniques qui permettent de détecter les éléments ou produits dangereux (armes, engins, etc.) non autorisés à bord des avions, a souligné Abdou Said, directeur national de l’aviation civile et de la météorologie. A l’heure actuelle, on déplore de nombreuses carences en la matière dans les ports et aéroports comoriens. Pour combler ce vide, la direction nationale de l’aviation civile et de la météorologie et celle de l’Aimpsi ont dépêché, du siège de l’Oaci à Dakar, Bassale Fatogoun et Gueye Ousmane, deux experts pour former le personnel comorien évoluant dans ce domaine.
Environ vingt quatre agents (trois à Anjouan, deux à Mohéli, dix sept à l’Aimpsi et deux de l’aviation civile) poursuivent cette formation qui durera près d’une semaine au lieu des dix jours prévus. Cette période courte s’explique par le coût de la formation estimée ‘‘onéreuse’’, ’’
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le directeur général de l’Aimpsi, Hadji Mmadi Ali, n’a pas manqué de souhaiter la bienvenue aux deux experts. Pour sa part, le directeur de cabinet à la vice-présidence de l’Union en charge des Transports, Hadji Salim, a déclaré que dans un ‘‘contexte international marqué par la lutte antiterroriste, l’aviation civile a fait de ce combat une priorité et une condition sine qua none pour l’efficacité, la régularité et la sécurité du transport aérien’’.
Depuis les événements du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, la sûreté de l’aviation civile vient d’être renforcée et de nouvelles exigences internationales en la matière sont mises en œuvre.
Selon le directeur de cabinet, la formation en imagerie radioscopique doit permettre à nos agents de sûreté de distinguer et de déceler tous les engins, armes et produits non autorisés à bord des avions : ‘‘Cette formation s’inscrit dans la dynamique visant à améliorer et à renforcer les capacités en matière de ressources humaines évoluant dans le domaine de la sûreté aéroportuaire’’.
‘‘La maîtrise et la gestion planifiée de la menace contre l’aviation civile’’ sont, entre autres, les objectifs à atteindre dans cette formation.
* Photo : Nouvelle aérogare de l'aéroport international
M. Y. Kaiva